La traversée créative




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our partager musiques, paysages, lectures,
bref, tous les coups de coeur qui embellissent la vie et stimulent la créativité
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lundi 10 décembre 2012

Noël, navidad...

Une ambiance d'ailleurs pour aller jusqu'à Noël autrement!
Le rythme de la chanson de Noël que chante Anibal Velasquez, musicien colombien 
est celui du vallenato, très proche parent de la Cumbia.  
De quoi mettre du soleil et de la légèreté dans les journées de décembre!













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lundi 26 novembre 2012



Une petite merveille!

RÊVER OUESSANT

Photographies HERVÉ INISAN
Textes JACQUES POULLAOUEC
Préface OLIVIER PY

Il ne suffit pas d’être entourée d’eau pour être une île. Il faut que l’insularité soit singularité et que, risquant plus que ses grèves et ses landes, elle devienne une expérience. Il ne suffit pas de prendre le bateau, de traverser le Fromveur pour être à Ouessant, pour voir l’île dans son essence, la rare, pour y découvrir la secrète alliance de son espace et de nos voeux. En cela une île, une île véritable est un comme un théâtre, un monde en soi. Sans comparaison possible et clos sur lui même dans une exactitude mystérieuse. Et ce monde en soi parle du monde, parle de la totalité mieux que les livres. Mais plus qu’une métaphore, l’île est un monde à partir duquel le rapport au monde peut se réinventer non pas une image miniature du monde mais la porte même des infinis Sans montagne on ne verrait pas le ciel, sans désert on ne verrait pas le sable, sans forêt on ne saurait rien des arbres et sans Ouessant une connaissance de l’océan manquerait. Un océan qui à partir de cette petite terre en forme de pince de crabe semble avoir gardé toute l’exigence des temps anciens. L’ailleurs s’y déploie jusqu’à se confondre à l’horizon avec nos désirs inassouvis et nos destins interrompus. À Ouessant il y a des chemins qui mènent n’importe où en dehors du monde
Olivier PY
Le 1er Décembre 2012
entre 14h30 et 18 heures
Madame J Edgard-Rosa vous invite dans sa librairie "l'archipel des mots"
21 place du Général de Gaulle  56000  Vannes. (en face des grilles de la préfecture)
à une Lecture et Dédicace de ...
Jacques Poullaouec pour "Rêver Ouessant"
(Editions Géorama / Écriture poétique avec des photographies de  Hervé  Inisan.)
 

vendredi 6 avril 2012

                                     (Collage: Monique Jubin)                                                                                                         

mardi 6 mars 2012

Le retour des grues cendrées


C'était en octobre, là-bas, dans l'Est de la France. Une journée de ciel bleu, un peu chaude aussi, juste ce qu'il faut pour se dire qu'on va s'installer dans le jardin et pique-niquer, encore une fois, encore profiter du temps qui reste avant l'hiver.
Je les espérais. Et soudain, je les ai entendues. C'était la première fois de ma vie, alors je suis sortie, vite, pour aller à leur rencontre, et faire leur connaissance.
Les grues cendrées… Elles formaient un grand V au-dessus de nous, au graphisme mouvant mais pourtant toujours régulier et harmonieux, et leurs cris si étonnants résonnaient dans l'espace.
Et soudain,  je ne sais pourquoi, l'émotion m'a saisie.
A l'idée de ce long périple, certainement plein d'embûches, qu'elles entreprenaient, de Scandinavie pour aller jusqu'où? L'Andalousie peut-être? De cet inévitable voyage, pour se nourrir, pour vivre? De leur courage qui n'en est pas un, puisque c'est ainsi qu'elles vivent? 
Leur vol était comme une évidence, comme le signe de la fin d'un temps pour nous humains, celui où la lumière nous accompagne et illumine les heures. Maintenant allait venir l'entrée dans cette zone où le froid et l'obscurité se mêlent dans le creuset des jours.
Le lendemain, la première gelée a blanchi la terre de Champagne.
Et puis, la semaine dernière, je suis retournée dans cette région. A peine étais-je sortie du train, que je les ai entendues, au-dessus de moi. Cette fois, je ne les ai pas vues, la nuit était tombée. Mais peu m'importait, leur présence a suffit à réchauffer mon cœur!
Elles étaient de retour!
Le printemps était en marche, la ronde des saisons continuait, nous allions sortir du froid et aller vers la lumière. 
Tout était possible, enfin, encore, toujours.
MJ
Pour plus d'infos sur la migration des grues, consulter le site de  la LPO de Champagne
vidéo: "Le vol migrateur "de Jacques Perrin

jeudi 16 février 2012

Le mot "Mandala" désigne, à l'origine, les dessins en cercle réalisés par les moines bouddhistes, supports de méditation et d'expression du sacré. C'est un mot sanskrit qui veut dire "cercle".
Les mandalas sont présents dans toutes les religions, dans toutes les cultures. Les rosaces dans une cathédrale, les cercles de pierres, comme à Stonehedge, sont des mandalas.
Partout dans la nature ils viennent à notre rencontre: pépins d'une pomme autour de son centre, anneaux de croissance dans un tronc d'arbre, toile d'araignée, cristaux d'un flocon de neige, onde concentrique créée par une goutte d'eau tombant dans une flaque, pétales d'une fleur, les éléments d'un kaléidoscope lorsqu'on l'anime.
Le mandala, c'est d'abord un centre, puis des motifs concentriques rayonnant vers l'extérieur. Le centre, c'est la concentration, le soi, la naissance, le début, et la fin aussi…
Autour du centre, les autres cercles symbolisent l'organisation de nos relations au monde.
Le carré qui souvent enclot le mandala est notre réalisation dans le monde
Dessiner un mandala, c'est se donner le temps d'aller vers notre espace le plus intérieur, puis explorer symboliquement ce qui nous relie aux autres et au monde. Ce temps de concentration, qui laisse à l'inconscient la possibilité de s'exprimer par des images et des symboles est un outil de connaissance de soi. 
Par la paix que procure sa réalisation, il nous rapproche de l'harmonie.
Jung disait des mandalas qu'ils procuraient "Une sensation de paix intérieure, de réconciliation, d'ordre au milieu du chaos"
S'amuser à trouver le dessin d'un mandala dans notre vie quotidienne, c'est affûter notre regard, ouvrir notre conscience.
Créer un mandala ne demande aucune connaissance particulière, juste quelques outils: crayons, papiers, compas, un peu de temps et de disponibilité.


jeudi 26 janvier 2012

Prochaine traversée créative 

Samedi 25 février 2012
De 9h30 à 17h30
  
Ronde, cercle, disque, mandala,
comme des signes 
sur le chemin que nous prendrons 
Pour
créer, jouer, trouver, expérimenter, coller, écrire, dire.

Décider d' une traversée créative,
c'est prendre le temps d'aller vers le potentiel créatif
 qui souvent sommeille en nous,
c'est décider d'un moment où l'écriture, le collage, le dessin d'un mandala 
seront les outils de ce temps de retrouvailles joyeux