Le mot "Mandala" désigne, à l'origine, les dessins en cercle réalisés par les moines bouddhistes, supports de méditation et d'expression du sacré. C'est un mot sanskrit qui veut dire "cercle".
Les mandalas sont présents dans toutes les religions, dans toutes les cultures. Les rosaces dans une cathédrale, les cercles de pierres, comme à Stonehedge, sont des mandalas.
Partout dans la nature ils viennent à notre rencontre: pépins d'une pomme autour de son centre, anneaux de croissance dans un tronc d'arbre, toile d'araignée, cristaux d'un flocon de neige, onde concentrique créée par une goutte d'eau tombant dans une flaque, pétales d'une fleur, les éléments d'un kaléidoscope lorsqu'on l'anime.
Le mandala, c'est d'abord un centre, puis des motifs concentriques rayonnant vers l'extérieur. Le centre, c'est la concentration, le soi, la naissance, le début, et la fin aussi…
Autour du centre, les autres cercles symbolisent l'organisation de nos relations au monde.
Le carré qui souvent enclot le mandala est notre réalisation dans le monde
Dessiner un mandala, c'est se donner le temps d'aller vers notre espace le plus intérieur, puis explorer symboliquement ce qui nous relie aux autres et au monde. Ce temps de concentration, qui laisse à l'inconscient la possibilité de s'exprimer par des images et des symboles est un outil de connaissance de soi.
Par la paix que procure sa réalisation, il nous rapproche de l'harmonie.
Jung disait des mandalas qu'ils procuraient "Une sensation de paix intérieure, de réconciliation, d'ordre au milieu du chaos"
S'amuser à trouver le dessin d'un mandala dans notre vie quotidienne, c'est affûter notre regard, ouvrir notre conscience.
Créer un mandala ne demande aucune connaissance particulière, juste quelques outils: crayons, papiers, compas, un peu de temps et de disponibilité.